La gestion de la Rareté des Ressorces en Eau

La gestion de la Rareté des Ressorces en Eau

« Un Chantier Prioritaire pour L’Etat Marocaine »

« Etude sur La Loi de Finances de 2024 »

 

 HAMID BARRY chercheur au Cycle Doctorale

 Laboratoire des sciences juridiques et politiques et economiques

Université Sidi Mohammed ben Abdellah Fès

 

Les répercussions de la crise mondiale, conjugée à des années de sechresse successives au niveau national,ont contribué au renchérissement du cout de la vie et au ralentissement de la croissance économique.

Ajourd’hui, Alors que des signes d’un recul progressif des tensions inflationnistes commençent à se préciser a l’international, il est urent pour nous de faire preuve de sérieux pour instaurer un climat de confiance et saisir les nouvelles opportunité , le but est de renforcer la relance et la résilience de l’économie nationale « Extrait du Discour de Sa MAJESTé Le ROI MOHAMED 6 à l’occasion de la féte du trone 29 juillet 2023.

Comme vous le suit la Loi de Finance pour l’année 2024 intervient dans un contexte économique et financier particulier, sur le plan international,l’économie mondiale se trouve prise en étau entre des tensions géopolitiques persistantes, la recrudescence des évenements climatiques extremes et un durcissement marqué des conditions financières, générant, ainsi des risques baissiers pour la croissance économique mondiale.

Alors je veux parlé à des Grands Enjeux et Défis de la Rareté des ressourses en Eau et Notamment dans Les fondements de la loi de finance 2024.

Chapitre1 : Mesures d’urgence pour la sécurisation de l’alimentation en Eau potable.

Suite aux Hautes Oriontations Royales contenues dans le discours Royal Adressé au Parlement à l’occasion de l’ouverture dela 1ère session de la 2ème année législative de la 11 ème législature en date du 14 octobre 2022 a mis la gestion des ressources en Eau.

A ce titre, L’Etat a redoublé ses efforts pour relever les défis urgents et futures liés à la problématique de gestion des ressourses en Eau, Selon une approche multidimentionnelle basée essentillement sur la rationalisation de l’utilisation de L’eau et une gestion optimale de la demande concomitament avec les réculisation en cours, en matière de mobilisation des ressourses hydriques.

Quel Sont les mesures d’urgence pour la sécurisation de l’alimentation en Eau Potable.

Dans le cadre de la mise en œuvre des mesures d’urgence pour la sécurusation de l’alimentation en Eau potable ( AEP).

Les années 2022 et 2023 ont connu la continuité de la mise en œuvre de différentes actions dans les zones touchées par le déficit hydrique pour un montant global de 8.72 milliards de dirhams, Dans ce cadre la période 2022 et 2023 a connu la poursuite de la réalisation de plusieurs projets, notamment:

ـ  La réalisation d’une conduite d’adduction au niveau de la rive gauche gauche de la station de traitment de Ndor.

  ـ Le renouvellement de 70 km de la conduite de L’ONEE alimentant la ville d’oujda à partir de Mechraa Hmmadi,

ـ Le déagement de l’équipement de nouveaux foraes pour L’ANEP de 116 Douars déficitaires relevant de 12 communes à la province D’auarzazate.

Suite à la persistance des effets de la sechresse, un nouveau programme complémentaire d’urgence à réaliser à partir de 2023 à été validé par le comité de pilotage du programme national pour l’approvisionnement en Eau potable et L’irrigation 2020/2027 ( PNAEPI..20/27).

Poursuite de la mise en oueuvre du programme national pour l’approvisionnement en Eau potable et l’irrigation( PNAEPI)2020.2027.

Dans le Cadre de la mobilisation des crédits nécessaires à la mise en oueuvre des différents axes du PNAEPI 20.27 Un crédit de plus de 18 milliards de dirhams est programmé au titre de l’année 2024, soit une augmentation de plus de 5 milliards de dirhams par rapport à l’année 2023.

  Les principes réalisation enregistrés dans le cadre de la mise en oueuvre des axes du PNAEPI 20.27 Se présent comme Suit:

Développement de l’offre

Le Maroc dispose actuellment d’un patrimoine de 153 rand Barrages d’une capacité totale de plus de 19.9 milliards mètre cube  et de 141 petits barrages permettant à notre pays de satisfaire les besoins en Eau ( Potable, l’industrielle et touristique) dans de bonnes conditions et d’assurer l’irrigation à grande échelle, ainsi que la protection contre les innondations et la production de l’energie hydro-éléctrique.

Au titre de l’année 2024, il est prévu le lancement des travaux de construction d’un nouveau grand barrage.

Interconnexion entre systèmes hydrauliques

L’année 2023 a été marquée par la poursuite de la réalisation du projet de la tranche urgente de l’interconnexion reliant les bassines de Sebou et  de Bouregreg avec un débit de 15 m ocaré pour un cout de 6 milliards de dirhams. Ce projet envisage de sécuriser l’approvisionnement en Eau potable de la Zone cotière RABAT – Casablanca et du Grand Marakech, de réduire le déficit structurel en Eau enregisté dans les périmétres irrigués de Doukkala, de sauvegarder la plaine de Berchid et d’améliorer les fournitures des périmétres de Béni Moussa.

Déssalement de L’Eau de Mer

Suite  aux Hautes oriontations Royales, des réunions ont été tenues entre les parties concernées pour la mise en place d’une feulle de Route des projets de dessalement avec un échéancier de lancemement et de réalisation bien déterminé à l’horizon 2027.

Cette feuille de Route sera élaborée selon une Approche globale et intégrée en tenant compte des aspects énéretiques, notamment à travers, des synergies avec le programme du Maroc en hydrogène Vert, et le développement des éneries renouvelables pour les différentes stations déjà achevée, Celles en cours et celles programées.

Dans le méme sillae et après la mise en service des stations de dessalement de la ville d’Al hoceima, de la province de Chtouka Ait Baha et de la ville de Laayoune, l’année 2023 a été caractérisée par la poursuite de la procédure de lancement en mode partenariat public-privé du Marché relatif au projet de la station de dessalement de L’eau de Mer du rand Casa blanca, avec une capacité de production de 300 millions m ocaré /an Egalement l’appel d’offres relatif au project de la station de dessalement de l’oriontal a été lancé.

Chapitre2 :Gestion de la demande, economie et Valorisation de L’Eau

  1. Economie D’Eau Potable

Cet axe du PNAEPI 20.27 est constitue de composantes relatives à:

  • L’augmentation de l’autonomie de réserve en Eau potable, plus de 277 projects sont concernés totalisant un investissement de 3.05 milliards de dirhams, 89 projets sont achevés avec un montant de 776 millions de dirhams et 55 projets sont en cours de réalisation pour un montant de803 millions de dirhams.
  • Le taux d’engaement des projects d’autonomie de stokage des centres de L’ONEE est de 58 pour cent et le taux de réalisation est de l’ordre de 38 pour cent, concernant les centres gérés par les régies et les délégationes privés, le taux de réalisaton est de 21%.
  • L’amélioration des rendements des instalations de distributiond’Eau potable : LePNAEPI 20.27 ambitiounne d’atteindre un rendement de 78% au niveau national, le programme concerne un investissement global de 10.44 milliards de dirhams, le taux d’avancement du programme mes’éléve à 58% et son taux d’engagement est de 65%.

2.Renforcement de l’approvisionnement en Eau potable en milieu Rural

Le PNAEPI 20.27 Prévoit le renforcement de l’approvisionnement en Eau Potable en milieu rural, pour un cout global de 28,26 milliards. Dans ce cadre, un programme d’approvisionnement en au potable des centres et douars pour la période 2022-2024,  évaluer à 4, 31 milliards de dirhams, a été arrété dans le cadre d’une convention de partenariat et de financement.

Concernant les financements à mobiliser par le budget général, une enveloppe de 1.89 milliards de dirhams à été versée pendant la période 2022- 2023 et un montant de 1,58 milliards de dirhams est programmé pour l’année2024.

Pour relever les défis posés par la raréfaction des ressources hydriques, le Maroc a adopté des mesures stratégiques intégrées au sein de plans et de programmes à long terme. Ces plans comprennent, notamment, le projet du plan National de L’eau 2020-2050, qui implique un investissement global d’environ 383 milliards de dirhams, ainsi que le plan national d’approvisionnement en Eau potable et d’irrigation( PNAEP) 2020-2027, dont les investissement globaux ont été augmentés à 143milliards de dirhams, comparé aux 115 milliards prévus initialement.Les mesures définies dans ces plans se concentrent, particulièrement, sur l’amélioration de l’offre hydrique et la maitraise dela demande en eau, en plus des efforts pour améliorer la gouvernance du secteur.

En ce qui concerne l’accroissement des ressources hydriques du pays, des projets sont prévus pour augmenter la capacité des barrages.Actuellement, cette capacité dépasse les 19,9 milliards de m3 grace à la construction de 153 grands barrages. Elle devrait étre portée à près de 24 milliards de m3 d’ici 2030.Il importe également, de noter que pour remédier aux disparités relatives à la répartition spatiale des apports de précipitations et des disponibilités en Eau, la tranche urgente du projet de transfert d’eau entre le bassin du Sebou et du Bourerag a été mise en service progressivement à partir du mois d’aout 2023.D’un cout de 6 milliards de dirhams, ce mégaprojet consistant en la réalisation de 66,5 km de conduites devrait permettre le transfert d’un volume d’eau compris entre de 300 à 400 millions de m3 annuellement entre les deux bassins.

Pour diversifier les sources d’approvisionnement en eau et tirer parti des opportunités offertes par la diminution des couts de production des eaux non conventionnelles, le Maroc a choisi d’étendre sa capacité de production d’Eau dessalée.Ainsi, le pays compte 11 stations de dessalement de l’eau de mer avec une capacité de 186,58 Mm3/an.Le programme de dessalement d’eau de mer inclus dans le PNAEPI 2020-2027 en cours de finalisation.

En ce concerne la gestion de la demande en Eau, d’indéniables progrès ont été réalisés, notamment, en matière d’économie d’eau. La superficie équipée de techniques dirriation localisée a connu une proression sinificative, passant de 160.000 hectares.Ces efforts devraient etre renforcés dans le cadre de la stratégie « Génération reen », qui vise à couvrir, d’ici 2030, environ un million d’hectares sous irrigation localisée, représentant près de 60% des surfaces irriguées à léchelle nationale.

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